Olympus OM-1
Initialement commercialisé sous le nom d’Olympus M-1, puis rebaptisé OM-1 suite à l’insistance de Leica (le Leica M1 étant sorti une douzaine d’années plus tôt), ce boîtier est le premier de la famille OM, sorti en même temps que la vaste gamme d’objectifs et d’accessoires du système reflex Olympus.
Faisant suite à la première expérience d’Olympus en matière de reflex (avec le Pen F), puis une autre expérience en 24×36 cette fois-ci avec le FTL (à monture Praktica), l’Olympus OM-1 est un boîtier très abouti : cellule TTL, amortissement du miroir hydraulique, pentaprisme de visée à taille réduite malgré sa luminosité exceptionnelle pour l’époque, traitements de surface anticorrosion, relevage manuel du miroir, le tout dans le boîtier le plus petit du marché à sa sortie… Comme le Pen F quelques années plus tôt, l’Olympus OM-1 est une petite révolution sur le marché du reflex.
L’appareil est très ergonomique. La molette des vitesses a été remplacée par une bague située autour de la baïonnette d’objectif. Cette position un peu déroutante se révèle néanmoins plus pratique qu’une molette à côté du levier d’armement (comme sur les Asahi Pentax ou Leica M), qui oblige à lâcher la main droite pour modifier la vitesse.
En 1974 l’OM-1 est motorisable et s’appelle Olympus OM-1 MD (modèle présenté en photo). Il sera remplacé en 1979 par l’Olympus OM-1n.